Agia Galini est située dans l’ancienne ville minoenne de Soulia, une des 100 villes de Crète mentionnées par Homère. C’était un lieu du culte avec un temple dédié à la déesse Artemis, un endroit resté intacte jusqu’au VIIe siècle, où il a été détruit par une attaque de pirates. Les restes de sa gloire passée peuvent être contemplés dans l’église du village. La baie a été par la suite utilisée pour le mouillage des bateaux, comme endroit parfait pour charger des munitions pendant les guerres de 1821 et de 1866 et comme l’endroit parfait pour le commerce de l’olive. Le village a été habité au début en 1890 et a été baptisé du nom de l’impératrice byzantine Athinais, qui a essuyé une forte tempête lors de son voyage d’exil vers l’Afrique et a supplié la Vierge Marie de garder la mer calme (galini) jusqu’à ce qu’elle atteigne le rivage. La mer s’est soudainement calmée, et l’impératrice et son équipage ont rejoint le rivage sains et saufs. Pour honorer la Vierge Marie, ils ont bâti une église dont le nom est Agia Galini, où on trouve à ce jour le cimetière du village.
Agia Galini est un village de pêcheurs pittoresque sur la côté sud de la Crète, entre la mer et la montagne. Il est situé dans un endroit magnifique surplombant le golfe de Messara, à 61 km au sud-est de Réthymnon et à 68 km au sud-ouest d’Heraklion. Les visiteurs sont invités à plonger dans les eaux cristallines et tranquilles de la mer, à prendre le soleil ou à se promener dans le port pittoresque. Une flânerie dans les ruelles étroites, les maisons magnifiques perchées en amphithéâtre sur le flanc de la colline, les innombrables boutiques de souvenirs, cafés, restaurants et tavernes locales vous confèrent, avec leur chaleur, un sentiment d’appartenance.
À Agia Galini, il est également possible de visiter la cave de Dédale dans laquelle, selon le fameux mythe, il s’est caché quand il était persécuté par le roi Minos. À partir de là, il réussit à s’enfuir avec son fils Icare en utilisant des ailes collées avec de la cire qu’ils avait inventées lui-même. Le rocher qui fut le point de départ de leur fuite est situé en plein centre du port et s’élance vers la mer, comme s’il leur adressait toujours un geste d’adieu pour leur traversée fatidique.
Il y a à cet endroit deux statues de Dédale et d’Icare faciles d’accès pour le visiteur ainsi qu’un petit théâtre hébergeant plusieurs événements au cours de l’été.
